Confiture pour un ami

Confiture pour un ami

A mon âme sœur !

C’est La confiture du soir
Confiture d’un regard :
Celui que tu as posé sur moi
Depuis, il ne me quitte pas.

Confiture pour débutant,

Eternellement jeune apprenti

Sorcier

Sublime objecteur d’objets

Poète et jardinier : peut-on, l’un sans l’autre, être ?

Dédicace pour un homme magnifique (mais pourquoi
n’est-il pas le mien ?)

Ce soir, je t’anniversaire dans la translucide quiétude de
la poire,

Dans la sombre douceur du cassis

Dans la fraîcheur acidulée du citron

Ce soir !

Confiture d’amour : poires, citron, amandes et
cassis !
Pour toi, mon âme sœur, j’ai épluché la poire conférence.

Vite, l’ai arrosée de jus de citron (2 citrons pour 2  kilos de poires), afin qu’elle ne noircisse
pas.

J’ai ajouté le sucre : 1 kilo (deux fois moins de sucre
que de poires), mais pas n’importe lequel ! Celui des punchs antillais,
blond et si doux sucre de canne !

J’ai sorti mon voile blanc : dans une compresse de
gaze, tu enrobes les cœurs, pour la pectine. Et tu noues.

Entends-tu battre le mien ?

Tu laves 1 autre citron et lui prélèves son zeste que tu
coupes en julienne.

Dans ton chaudron, il ira rejoindre la poire et le sucre.

Enfin, ajoute 2 cuillères à soupe d’amandes effilées.

Laisse l’alchimie opérer. Mets au frais un côte de Bergerac
moelleux.

1998 est une bonne année …

Et vas te coucher !

Que ta nuit soit étoilée.

Le lendemain matin, porte à ébullition et fais cuire ensuite
40 minutes à feu doux.

Verse 2 petits verres à liqueur de crème de cassis et laisse
encore 10 minutes.

Mélange bien, à l’aide de ta spatule en bois, au long de ces
opérations.

Le test de l’assiette devrait le laisser pantois !

Laisse refroidir et mets en pots.

Attends encore un peu pour la paraffine.

De l’or en bouche !

A siroter comme ça, juste avec un verre de vin blanc bien
frais et quelques morceaux choisis d’
Hooverphonic.

Mad about you !

One thought on “Confiture pour un ami

  1. Is it a crime ?
    De mon lit d’agonie, j’aperçois les premières neiges.
    Que quelques jonquilles anachroniques strient de leur jaune chatoyant.
    Et ton soleil attaque à jamais le seul organe qui me reste valide.
    Epluche mon coeur, toi qui m’a déjà volé mon âme.
    Je me noie dans ton amour, moi qui ne le mérite pas.
    En stéréphonie, moi aussi, je suis fou de toi.

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