N comme …

N comme …

Nemo, le bien nommé. De la ruse d’Ulysse … au farouche,
énigmatique capitaine ! Souvenir d’un vieux film, adapté du roman de Jules verne. Les yeux de l’acteur
qui te traversaient …

N comme neige … N’en ai point vu la couleur cette année. Blanche,
dirais-je …

N comme nougat, noir aux amandes, mon préféré ! Tu
l’achètes, bien sûr, les jours de ducasse, juste avant de t’essayer au stand de
tir, sous l’œil impassible des canards en plastique, qui tournent, tournent
dans leur bassine … ça te colle aux dents et te donne une soif terrible. Le bonheur plein les papilles !

N comme nuit … Que la tienne, mon cœur, soit étoilée. Ciel
de Van Gogh.

N comme Noël ! Difficile d’évoquer cette fête sans
songer à ceux qu’elle rend triste … Aussi en parlerai-je à ma manière, douce
ironique ! Si un sourire je vous arrache, Ô Amis ! alors je serai
heureuse …

Parler, d’abord, de la fameuse bûche pâtissière dont on
m’assomma pendant tant d’années. Un déluge de moka bien crémeux sur lequel
se perdaient un Père Noël et deux ou trois lutins en plastique (sciant
invariablement une autre bûche. Mise en Abyme sublime !). Une composition
commandée chez le plus grand pâtissier local. Jusqu’au jour où j’osai enfin
affirmer mon identité gustative en refusant de prendre part au merveilleux
découpage. Nous avons tous nos victoires … Je suis assez fière de celle-ci. 

N comme … crèche … Deuxième sujet de discorde (décidément !).
J’affirmerai sans fausse honte que je fais partie de ce noyau dur et révolté
qui tend à placer l’enfant Jésus dans la crèche bien avant le 25. Certains n’y
voient que l’expression d’un certain sens de la contradiction, inné chez moi,
je veux bien le leur accorder ! Je répondrai cependant que mes crèches de petite fille étaient ainsi … Difficile de trahir l’enfant en soi.  

N comme … Père Noël … Dans le village, règne depuis hier une
certain climat de suspicion … Le magnifique Père Noël du café de la place a
disparu … Un avis de recherche a été lancé. Précision utile : son portrait
est accroché sur les poteaux électriques. J’avoue que le dessin est ressemblant.

N comme Nicolas … Longtemps je crus en son existence !
Il faut dire que j’en avais une preuve indéniable : la fameuse carotte
destinée à son âne disparaissait bien pendant mon sommeil … Bluffant !
Sans doute y crois-je encore un peu, d’ailleurs …

Noël, c’était aussi le second prénom de mon père. C’est
également l’anagramme de Léon. Comme chute, on pouvait rêver mieux, je sais …

Tout de même, Joyeux Noël à tous !

 

 

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