A une graine de lune

A une graine de lune

Vous mangiez des glaces aux nuages
C’était en ces anciens rivages
Au climat langoureux et tendre
Vous inventiez des mots si sages

Puis vint l’orage
Souffrez que je me souvienne

A coeur tendu, vous écriviez
Votre corps déserté. Dans son
sillage sombre s’abimait
Votre rire. Souffrez que je

Chavire

Mais je vous ai croisée hier
Sur la jetée. Vous succombiez
Pour un sorbet de pleine lune
Et sous vos cils un peu trop longs

Le flot moiré des frondaisons
Passe et repasse. Et moi je crois
Y reconnaître la promesse
D’un vieux secret que vous portez

Si bien

Vous mangiez des glaces aux nuages
A Pampelune, souviens-toi.

3 réflexions sur « A une graine de lune »

  1. Moi je me souviens de ces mots magiques que tu sais transformer en pure poésie, celle qui me fait voyager au pays des rêves…. de la glace! (et quel paradis pour moi!)

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