Madeleines aux chocolat et plus encore

Madeleines aux chocolat et plus encore

Choses promises, choses do-dues : voici donc ma recette des …

Madeleines  chocolatées à la cannelle et à la fleur d’oranger

« Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et
dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la
valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt,
machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un
triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où
j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. »

Marcel Proust, in Du côté de chez Swann


Les ingrédients :

_ 250 grammes de beurre
_ 300 grammes de sucre
_ 4 œufs
_ 300 grammes de farine
_ 1 c. à soupe de miel
_ 1 c. à soupe d’eau de fleur d’oranger
_ 100 grammes de pépites de chocolat
_ 2 c. à café de cannelle
_ 1 c. à café de bicarbonate alimentaire

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La recette :

Préchauffez le four thermostat 180
Cassez les œufs, battez-les
Ajoutez le sucre
Mélangez jusqu’à ce que le mélange soit bien mousseux
Faites fondre le beurre
Pesez la farine
Incorporez alternativement le beurre fondu et la farine à votre préparation, tout en mélangeant.

Ajoutez une bonne c. à soupe de miel liquide, pour rendre vos madeleines plus moelleuses encore. Terminez par la cannelle, les pépites de chocolat et l’eau de fleur d’oranger. Mélangez.

Disposez dans vos moules à madeleine après les avoir beurrés légèrement
Ne forcez pas ! Remplissez les alvéoles aux deux-tiers seulement car la pâte gonflera à la cuisson

Enfournez à mi-hauteur, et attendez entre 12 et 15 minutes,
pas plus.
Renverser le moule au sortir du four et laissez tiédir

« Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des
miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui
se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait
envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu
les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa
brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me
remplissant d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était
pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre,
contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? »

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