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Tag: comme un poème

Rien d’autre

Rien d’autre

Il y a cette gare, qui n’a rien d’exceptionnel.  Pourtant …Le train s’y arrête toujours un peu plus longtemps. C’est tout.Tu te dis que c’est normal. Tu te dis que c’est une gare plus importante … Rien d’autre.Le train s’arrête et repart. Et puis ?Oh rien de grave ! Si ce n’est que chaque fois tu y laisses un lambeau de toi. Chaque fois.Qui reste accroché à ses bras. Chaque fois. Le train repart et brusquement, alors même qu’il roule…

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L’ atelier du clair de lune

L’ atelier du clair de lune

Potions, Potirons,Caméléons,Drôles de dindonsArmés d’éperons. CrapaudsHérosSur leurs chevauxBruits d’eauTroublants émaux. Chouette effraieEt lourdes clefsEclats dorésEtoffes froisséesDes robes du temps passé. Chaudrons d’argentBouillons troublantsCoeur soupirantLune et sermentsRecettes d’antan !

MAUVAIS REVE

MAUVAIS REVE

Sur l’onde à peine flottéeDe son cœur éreintéGravé dans la chair viveDe ses rêves écharpésJ’ai vu briller son cœurVenu d’une autre riveUn diamant tranché vifPerdu dans la clameurDe ses déclinaisons Scruter la nuitAppeler l’horizonCrier son nomJusqu’à la lie Devant la plaineA jamais videSteppe arideGrandit sa peineGraine perdue ! « Oublierai-je un jourComment le pourrais-je ?Et mon cœur égrainePourquoi le voudrais-je ?Vide si lourdA jamais porté … »

Ballade de la dresseuse d’éléphants

Ballade de la dresseuse d’éléphants

Hommage à Lille 3000 ! Pour rêver en photos, suivre oxybulles.blogspot.comsans oublier bcommeberenice.blogspot.comCoups de coeur assuré ! Vous déambuliezAu rythme nonchalantDu pas tinté des éléphants.Vous écoutiez LullabyEn rêvant d’escargots pur-sang. Vous chevauchiez dans le désertDes schistes rouges,Pour moi vous dûtes croiser le ferAu fond des bouges. Vos voiles drapaient le ventD’étoiles et de couchant,Dans la foulée des éléphantsL’horizon se laissait bercer. D’étranges bracelets tintaientA l’unisson des vieux démons,Vos pachydermes soupiraientAu ciel poudré de vos saisons.  

TRAIN DE NUIT

TRAIN DE NUIT

Dans la noirceur horizontaleS’ouvre le ciel panoramique.Le défilé des peupliersJette sa barre verticale. Ecartelés dans l’air du soirQuelques pylones aux mains d’acierMe sémaphorent à tour de bras,Tendus aux ailes électriques !

AVIS DE TEMPÊTE

AVIS DE TEMPÊTE

Dans la cour l’eau ruisselle,Le magnolia déploie ses ailes.Ce soir, c’est la fête à la fenêtreAvis de tempête ! Mon cœur bat des hirondellesDans l’ ivresse d’un vent trop tièdeLes nuages froissent et j’ épelleLeurs longs accents de polyèdres.      

TRAVAUX D ‘ OCTOBRE

TRAVAUX D ‘ OCTOBRE

Ai semé des pois de senteurNe sais si c’est le jour et l’heure,Contre un vieux murLaissée portée par la rumeurEtais-je d’humeur ?Ai semé des pois de senteurBlancs, uniquementD’un ami cher sont le présentMais à présent ?Odeur de terreMais comment taireL’ insolente sérénitéDe cet instant ?Pois de senteurA jamais semésPour toi seulementPromesses aisseméesMais est-ce aimer ?Ô dites-moi !Etait-ce bien le jour et l’heure ?  

PLOIE SOUS LA PLUIE

PLOIE SOUS LA PLUIE

Sous les lampadaires, la pluie redessineTa nuit.Qui cingle et rigoleA jets continusEntre tes omoplatesSi plates ! Mais où sont tes ailes ?Dans quel mauvais tiroirLes aurais-tu,Si vite rangées ? Tu cherches et cries,Sage et saccadée,Ton corps qui s’est Cogné. Giclées de givre sagement pliées, dans mes alléesVenuesDont ne sais où …Qui sait ? La cour regardeUn vieil hangar. Des affectés de l’anaphoreCourent en tous sensDans les alléesDe ta mémoireSi courtes ! De tours de gardeEn gardes des toursToujours et sans…

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DRACHE !

DRACHE !

Drue ! Tranchante ! Hache Harassante ! Arrache la tête Des rares passants Cours ! Cinglante et battante, Je n’en connais qu’ une aussi renversante Drache ! ça veut dire tout ça ! Ici l’averse n’est pas de mise ! Dans ton cou la morsure de ses crocs glaçants.Stalactites latents ! Frissons ardentsGifle aimée !

LIT DES FEES

LIT DES FEES

Alors on l’a vue ranger ses rêves, ses édredons … Alors, on a entendu battre les tambours De son cœur si lourd. Chacun s’est dit «  Est-elle partie ? « Que t’a-t-elle dit ? » Et puis, on l’a croisée à l’ombre des ogives. Sortir l’armure ? Affûter l’épée ? De nouveau lancer ses flèches … Alors on l’ a entendue taire sa douleur Sachez mesdames qu’elle est réelle Evincer le mal qui l’ attelle Franchir l’abîme ? Et puis ?…

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