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Tag: POEMES SAUVAGES

A un Mage …

A un Mage …

Pour un Bleuet des Champs J’aurai eu le plaisir,  De t’envoler mon Cassis et ses Feuilles  odorantes.  Toi mon eucalyptus, Moi, ta Rose de Damas. Ô que rien ne te lasse De mes Hamamélis.  Et qu’en mes champs se lissent A jamais L’Ortie de mes promesses à tes Pensées sauvages.   

Il nous restera ça

Il nous restera ça

    Grand Corps Malade, bientôt à Lille, le 15 décembre … Nouvel album Des textes toujours aussi troublants Grand Corps Malade et dix autres poètes, Signatures cultes autour d’une phrase-clef :  Il nous restera ça … Aznavour, Bohringer, Orsenna, Thiefaine, Jeanne Cherhal, Renaud … Beaucoup d’âme et d’émaux   

D’or et de sucre

D’or et de sucre

Demain je t’apporterai De la poudre de fée Pour tes rêves éclairer, Légèrement sucrée Si tu veux la goûter.   De l’élixir de roses.  Faudra-t-il que j’ose A jamais distiller Nos pétales déployés ?    Un cake à la carotte Dans sa hotte Et en kit :  So kitch …    Un jeu de thé intimé, glacé Des bulles euphorisées Quelque plaisir fondant  Harmonieux et puissant.   Demain.     

ODE A LA TOMATE, Pablo Neruda

ODE A LA TOMATE, Pablo Neruda

 La rue  s’est remplie de tomates     midi,     été,     la lumière     se coupe     en deux     moitiés     de tomate,     dans les rues     le jus     coule.     En décembre     la tomate     se déchaîne,     envahit     les cuisines,     s’introduit dans les repas     s’assied     calmement     sur les buffets,     parmi les verres,     les beurriers,     les salières bleues.     Elle a     une lumière propre,     une…

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D’émoi

D’émoi

Alors elle s’est dit comme ça … Tiens, et si j’écrivais ? Voilà qui changerait … Oh oui … mais pas comme d’habitude. Non, une autre histoire, De derrière mes placards Un peu abandonnés. Vides des anciennes confitures, Vides des lignes qui te berçaient, le soir, quand le vent souffle. Oui, une histoire comme ça, De celles dont les volutes battaient Le coeur de mon chaudron Pour toi, la longue litanie des envies suspendues Au fil de mes pensées Là sous la pluie…

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Kiss from a rose

Kiss from a rose

Ce matin la lune Dorée dans la nuit noire Tu te perds dans son œil rond Et tes pensées en suspension Dans la toute éclaircie Ravie Tu réponds A l unique douceur de ce matin La campagne en déroute Lorsque s effiloche Ta mémoire Tu voudrais la toucher Croquer sa rondeur Quand s offre à toi La pure noirceur de la nuit

Sous les lampadaires

Sous les lampadaires

Sous les lampadaires, la pluie dessine Ta nuit. Qui cingle et rigole Contre tes omoplates Si plates !   Où sont tes ailes ? Dans quel tiroir Les aurais-tu, Si vite rangées ?   Giclées de givre sagement pliées, dans mes allées Venues Dont ne sais où … Qui sait ?   La cour regarde Un vieil hangar.   Des affectés de l’anaphore Courent en tous sens Dans les allées De ta mémoire Si courte !   De tours de garde En gardes des tours…

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Liste de rentrée

Liste de rentrée

Corne de dragon Poussière de lune Œil de lynx Liqueur d’ortie Craquelune des sables Crin de licorne Poudre aux yeux Œuf de salamandre Encre de ChineDuvet de colibrius Perles de rosée Plume de phénix Feuilles mortes Cœur de pigeon Miroirs aux alouettes Oeil de sorcière Étole boréale Nid d’hirondelles Oreilles de cornambule Ailes de chauve souris Dents de loup Premiers soupirs Dernières neiges Un anneau de Saturne

Minérale

Minérale

Dans le lit de la rivière asséchée Pour toi j’ ai ramassé le bois flotté : Tu sais quels rêves y accrocher En équilibre sur les rochers J ai tout le jour suivi Les deux grand tigres Qui me guident Dans les courants glacés Dénouer mes cheveux Au souffle minéral Du vent Et de l’écume Renouer encore Et à jamais Avec l’esprit de l eau Au gré du flot portée Sur un autel improvisé J ai dressé Ces quelques mots…

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Jour de printemps

Jour de printemps

Aujourd’hui j’ai désherbé   Le petit jardin,   Recousu le bouton,   De cette veste de lin   Que tu as oubliée   L’an dernier.   Et même lavé   Les rideaux blancs.   C’est vrai. On ne sait jamais   Ils sont déjà en train de sécher   Sur la rembarde de l’escalier   Je pourrai peut-être même les accrocher   Dans dix ans   Par un beau matin,   De printemps