Le vent sur la lande
Connais-tu l’histoire du chevalier qui avait un cœur d’or ?
Toute la journée, pour sa belle, il se battait.
De tournois en tournois, il se distinguait,
Portant haut les couleurs de sa bien aimée.
Mais il ne voyait pas le rose sur ses joues se ternir.
Toute la sainte semaine, de donjons en donjons,
Il terrassait de rouges dragons.
Et son épée jamais ne lui fit défaut,
Mais il ne sentait pas son cœur de porcelaine défaillir.
De corridors en corridors,
Pour elle, il bâtissait le plus beau des châteaux.
Mais il n’entendait pas ses soupirs chavirer les murs
Lézarder son sourire.
Que penses-tu qu’il advint ?
Ce conte, ami, est un chemin.
Suis-le et prends ma main …
Alors vint le vent, le vent sur la lande
Tu ne connais pas la tempête, toi qui n’as traversé mon pays.
Alors ferme les yeux, écoute et laisse-toi transporter …
Blêmir aux hurlements des chiens noirs de l’enfer
Courir sous le ventre des nuages éphémères.
Trembler sous les giclées drues de l’averse glacée …
Alors vint le vent, le vent sur la lande
Ce fut une après-midi. Il la trouva endormie.
One thought on “Le vent sur la lande”
le vent de la lande est des plus pénétrants… diante où sont les parchemins pour que la suite du roman… savoir ce qu’il advint…