Pardon à l’espadon …

Pardon à l’espadon …

Il n’y aurait apparemment pas que nos chères têtes blondes que l’ordinateur rendrait marteau …
Il semblerait que l’espadon de Méditerranée, aux îles d’or ensoleillées, ait également a souffrir des méfaits de nos ordis et autres écrans …  télés, notamment.

Je m’explique :

De vous à moi, non : l’espadon de Méditérranée n’est pas encore assez ramolli du cerveau (mais ça commence !) pour se vautrer des heures durant devant l’écran fatal.
Il est juste grand temps, mes chers amis, de reconsidérer  les limites d’entendement de certains de nos confrères bipèdes qui, pour avoir pris un peu trop au pied de la lettre le fait que la terre ne soit pas une poubelle (depuis le temps qu’on nous le dit !) semblent donc exclure l’élément marin dudit slogan …
Bien sûr !
J’ajouterai donc, pour eux : La Méditerranée n’est pas une poubelle, non plus !
Et, s’ y débarrasser d’un vieil ordi ou de sa télévision usagée ressort certes d’un bon sentiment envers nos amis les poissons, mais il semblerait que même sous l’eau ces symboles du monde moderne continuent de polluer l’esprit de la faune environnante.
En effet, une récente étude du WWF a décelé des traces de substances toxiques dont l’origine ne fait aucun doute. Ces mêmes produits sont utilisés dans la fabrication de télévisions et ordinateurs.

Oh ! Rien de grave ! Ne semblent touchés que le système hormonal, les fonctions neurologiques et reproductrices.
Une bagatelle ! On a vu pire chez certains téléphages !

Alors, avant l’ordi ou la télé 100 % naturels, en fibre de lin ou de coco … pensons plutôt à nous débarrasser comme il se doit de nos télés et ordinateurs.

Loin de diaboliser leur utilisation raisonnée et encore moins de refuser les avantages incontestables qu’ ils présentent, j’entends bien sûr ici simplement réclamer un peu plus d’éco-citoyenneté …

Quoique … eux aussi le droit de regarder Thalassa …

4 réflexions sur « Pardon à l’espadon … »

  1. J’ai vu un reportage qui disait que les hommes étaient concernés aussi. On peut reprendre La Fontaine : « Tous ne mouraient pas mais tous étaient touchés »…

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